Conditions de travail et de vie précaires pour les travailleurs essentiels selon la TCRI
La Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) dévoile les données d’un sondage mené auprès de quelque 400 personnes demandant l’asile et ayant travaillé dans les services essentiels au Québec pendant la pandémie de la COVID-19.
Source TCRI : Ce sondage révèle des conditions de travail et de vie précaires pour ces travailleurs essentiels, notamment un accès difficile aux soins de santé et aux services de garde. À l’aube d’une prévisible seconde vague lors de laquelle ces personnes seront encore au front, les organismes de la TCRI demandent aux gouvernements provincial et fédéral d’accélérer la régularisation du statut de tous les travailleurs essentiels demandeurs d’asile et de favoriser leur accès aux services.
« Notre sondage indique que de nombreux travailleurs essentiels ont mis leur santé ainsi que celle de leur famille en péril au plus fort de la crise sanitaire, mais sans recevoir en retour le soutien et les services nécessaires pour leur assurer des conditions de vie sécuritaires et saines. Par exemple, parmi les répondants ayant des enfants mineurs, 90 % n’ont pas bénéficié des services de garde d’urgence mis en place par le gouvernement pour les travailleurs dans les services essentiels », explique Lida Aghasi, coprésidente de la TCRI.
RAPPORT: Témoignages de près de 400 demandeur.se.s d’asile travaillant dans les services essentiels