Inégalités hommes-femmes persistantes: une étude de McGill
Selon une étude, il existerait des inégalités hommes-femmes persistantes face à l’embauche des femmes titulaires d’un doctorat canadien. Plusieurs problématiques sont avancées dans l’étude portant sur les «Disparités hommes-femmes dans l’embauche de diplômés canadiens, le problème des subventions de recherche universitaire et les solutions possibles».
La synthèse des solutions possibles issue de l’étude:
« Il faudra toutefois attendre à l’après-COVID pour s’attaquer à cette question, car de nombreuses universités font présentement face à un gel du recrutement et à des restrictions budgétaires. Néanmoins, selon les chercheuses, une autre solution pourrait consister à rehausser le quota de femmes du Programme des chaires de recherche du Canada.
Nous avons la responsabilité d’examiner la manière dont on forme et prépare les femmes sur le terrain. Nous devons également nous pencher sur nos pratiques d’embauche pour comprendre pourquoi on engage moins souvent de femmes que d’hommes, surtout au Canada. »
Les auteures indiquent que leur analyse s’est limitée au genre, mais qu’il existe probablement d’autres inégalités liées aux différents facteurs identitaires croisés – notamment la race, la classe sociale et la situation parentale. Elles comptent désormais se pencher sur ces différents facteurs et étudier les répercussions de la pandémie sur l’avancement professionnel, la productivité en recherche et le bien‑être des archéologues canadiens…
À propos de l’étude
L’article « A “Leaky” Pipeline and Chilly Climate in Archaeology in Canada », par Lisa Overholtzer et Catherine L. Jalbert, a été publié dans la revue American Antiquity. |