« La pandémie c’est un révélateur aussi pour le monde communautaire. La bonne nouvelle, c’est qu’on se rend compte que la structure est plus solide qu’ailleurs. La mauvaise, c’est l’impact sur les travailleurs et les travailleuses. D’un côté, le financement à la mission permet une stabilité et une récurrence et dégage les organismes prestataires de devoir conformer leurs activités aux priorités ponctuelles et politiques des gouvernements. De l’autre, on a des travailleuses épuisées qui ressentent une perte de sens au travail et peinent à composer avec une charge très grande », analyse Maxim Fortin, chercheur à l’IRIS et co-auteur de l’étude.
Montréal, le 20 mai 2021 – Une vaste enquête réalisée auprès de 740 organismes et regroupements d’action communautaire autonome (ACA) révèle les impacts majeurs qu’a eu la pandémie sur ces organisations, la façon dont elles s’y sont adaptées et de quelle manière elles entrevoient l’avenir. Intitulée Effets de la crise sanitaire sur le milieu communautaire – Portrait de la situation pour les organismes du Québec, l’étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) montre la réalité vécue pendant la première vague par les organismes de toutes les régions de la province et dans tous les secteurs d’activité.
- Les points principaux:
- Le communautaire fait aussi partie du filet social
- Un frein à la mobilisation
- Un modèle solide malgré le sous-financement
- La résilience a un coût humain
Source IRIS par Laurent Deslauriers